DE LA VILLE DE PARIS.

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entendre à ung chacun de chercher tous moyens que l'on pourra pour y parvenir, comme chose très-nécessaire ; et que quant à lad. premiere forme, il ne s'en soulcioyt aultrement.

Ce qui a semblé à mesd. s™ les Eschevins estre résolution bonne et avec esperance que, lorsque led. seigneur Roy sera à Sainct Germain en Laye, il se

trouvera quelque autre moyen pour oster la consequence qui peult estre à ceste forme de lever deniers; ■ ayant advisé de remereyer par lettres led. s^r de Montmorency, ce qui fut faict, aussy l'Evesque de Paris et premier President, ce qui fut faict, le landemain, par deux desd. Eschevins, Poulin et Dampont.

CCCLVI [XLIII]. — Pour l'ouverture de la porte Sainct Honnoré.

i5 janvier 1571. (A, fol. 27 v°; B, fol. 29 v°.)

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville dc Paris. "Sire Ambroys Baudichon, Quartenier de lad. Ville, d'aultant que dedans peu de jours le Roy arrivera à Madery'¹', où plusieurs seigneurs, tant de son Conseil que aultres, sont tenuz aller ordinairement pour leur debvoir, soir et matin, et passer et repasser parla porte Sainct Honoré, dont vous avez à present la garde des clefz. A ceste cause, nous vous mandons que ayez à signiffier et faire sçavoir aux cappitaines de vostre quartier qu'ilz ayent doresna-

vant à faire ouverture de lad. porle, à six heures du matin pour le plus tart, et la fermer à sept heures du soir, tenant neantmoins le guichet ouvert jusques à huict heures aussi du soir; et pour la garde d'icelluy laisser six de ceulx de leurs compaignies. Si n'y faictes faulte.

"Faict au Bureau, le quinzeiesme jour de Janvier mil v^c soixante unze, -n

Pareils mandemenlz ont esté envoyez à Nicolas Bourgeois et Jehan Belier, Quarteniers de lad. Ville.

CCCLVII [XLIV].

- Mandemens aux archers, arbalestriers et harquebuziers.

16 janvier 1571. (A, fol. 27 r°; B, fol. 3o r°.)

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. "Cappitaine des harquebuziers de lad.Ville, envoyez nous au Bureau de la Ville par chacun jour, sept heures du matin, quatre personnes de vostre nombre, vestuz de leurs hocquetons de livrée, garniz

de leurs hallebardes, pour faire ce qui leur sera par nous commandé. Si n'y faictes faulte.

"Faict au Bureau, le xvi^n,B jour de Janvier mil v° lxxi'²'. «

Semblables mandemens ont esté envoyez aux aultres cappitaines de lad. Ville.

CCCLVII] [XLV]. — Touchant le bois.

25 janvier 1571. (A, fol. 27 v°; B, fol. 3o v°.)

Du vingt cinquiesme jour de Janvier m. v° lxxi.

Pour ce que, à l'occasion des grandes eaues et gellées qui ont eu cours ceste année, depuis trois mois ença ou environ, mesmement sur la riviere dé Seine, n'a peu estre admené et conduict que bien peu de bois à brusler en cested. Ville de Paris, et

encores ce qui y a esté admené ou la pluspart a esté prins et mis en chantiers ou autres lieulx, de sorte que à present y en a fort grand necessité, cherté et pénurie⁽³', combien que en brief temps le Roy et la Royne feront leur entrée en lad.Ville, en laquelle est besoing faire pour cest effect bonne provision et

⁽¹⁾ Le chàteau de Madrid, appelé aussi de Boulogne, construit par François 1" dans le bois de Boulogne.

⁽-' Des mandements de cette nature, sans indication de l'objet spécial de la convocation, étaient adressés journellement aux trois capitaines des milices parisiennes. Us ne sont que par exception transcrits sur nos Registres. On trouve un assez grand nombre de ces mandements en originaux parmi les Acquits du domaine de la Ville, comme pièces à l'appui des comptes de François de Vigny. Ainsi le 12 et le 20 janvier 1671, Pierre Du Ru, capitaine des cent archers, fut invité à envoyer le lendemain à l'Hotel de Ville, la première fois six, et la seconde, huit de ses hommes avec hallebardes et hoquetons de livrée. (Archives nat., H ao65 -.)

⁽³⁾ On verra à maintes reprises, dans le cours de' cette année, combien vivement la disette du bois de chauffage se fit sentir à Paris et à- quel point l'approvisionnement'dc la Ville fut une source de préoccupations et de soucis pour le Prévôt des Marchands et les Eché-



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[i5₇i] entendre à ung chacun de chercher tous moyens que l'on pourra pour y parvenir, comme chose très-nécessaire ; et que quant à lad. premiere forme, il ne s'en soulcioyt aultrement. Ce qui a semblé à mesd. s™ les Eschevins estre résolution bonne et avec esperance que, lorsque led. seigneur Roy sera à Sainct Germain en Laye, il se			trouvera quelque autre moyen pour oster la consequence qui peult estre à ceste forme de lever deniers; ■ ayant advisé de remereyer par lettres led. s^r de Montmorency, ce qui fut faict, aussy l'Evesque de Paris et premier President, ce qui fut faict, le landemain, par deux desd. Eschevins, Poulin et Dampont.

CCCLVI [XLIII]. — Pour l'ouverture de la porte Sainct Honnoré. i5 janvier 1571. (A, fol. 27 v°; B, fol. 29 v°.)

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville dc Paris. "Sire Ambroys Baudichon, Quartenier de lad. Ville, d'aultant que dedans peu de jours le Roy arrivera à Madery'¹', où plusieurs seigneurs, tant de son Conseil que aultres, sont tenuz aller ordinairement pour leur debvoir, soir et matin, et passer et repasser parla porte Sainct Honoré, dont vous avez à present la garde des clefz. A ceste cause, nous vous mandons que ayez à signiffier et faire sçavoir aux cappitaines de vostre quartier qu'ilz ayent doresna-			vant à faire ouverture de lad. porle, à six heures du matin pour le plus tart, et la fermer à sept heures du soir, tenant neantmoins le guichet ouvert jusques à huict heures aussi du soir; et pour la garde d'icelluy laisser six de ceulx de leurs compaignies. Si n'y faictes faulte. "Faict au Bureau, le quinzeiesme jour de Janvier mil v^c soixante unze, -n Pareils mandemenlz ont esté envoyez à Nicolas Bourgeois et Jehan Belier, Quarteniers de lad. Ville.

CCCLVII [XLIV].	- Mandemens aux archers, arbalestriers et harquebuziers. 16 janvier 1571. (A, fol. 27 r°; B, fol. 3o r°.)

" #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. "Cappitaine des harquebuziers de lad.Ville, envoyez nous au Bureau de la Ville par chacun jour, sept heures du matin, quatre personnes de vostre nombre, vestuz de leurs hocquetons de livrée, garniz			de leurs hallebardes, pour faire ce qui leur sera par nous commandé. Si n'y faictes faulte. "Faict au Bureau, le xvi^n,B jour de Janvier mil v° lxxi'²'. « Semblables mandemens ont esté envoyez aux aultres cappitaines de lad. Ville.

CCCLVII] [XLV]. — Touchant le bois. 25 janvier 1571. (A, fol. 27 v°; B, fol. 3o v°.)

Du vingt cinquiesme jour de Janvier m. v° lxxi. Pour ce que, à l'occasion des grandes eaues et gellées qui ont eu cours ceste année, depuis trois mois ença ou environ, mesmement sur la riviere dé Seine, n'a peu estre admené et conduict que bien peu de bois à brusler en cested. Ville de Paris, et			encores ce qui y a esté admené ou la pluspart a esté prins et mis en chantiers ou autres lieulx, de sorte que à present y en a fort grand necessité, cherté et pénurie⁽³', combien que en brief temps le Roy et la Royne feront leur entrée en lad.Ville, en laquelle est besoing faire pour cest effect bonne provision et

⁽¹⁾ Le chàteau de Madrid, appelé aussi de Boulogne, construit par François 1" dans le bois de Boulogne. ⁽-' Des mandements de cette nature, sans indication de l'objet spécial de la convocation, étaient adressés journellement aux trois capitaines des milices parisiennes. Us ne sont que par exception transcrits sur nos Registres. On trouve un assez grand nombre de ces mandements en originaux parmi les Acquits du domaine de la Ville, comme pièces à l'appui des comptes de François de Vigny. Ainsi le 12 et le 20 janvier 1671, Pierre Du Ru, capitaine des cent archers, fut invité à envoyer le lendemain à l'Hotel de Ville, la première fois six, et la seconde, huit de ses hommes avec hallebardes et hoquetons de livrée. (Archives nat., H ao65 -.) ⁽³⁾ On verra à maintes reprises, dans le cours de' cette année, combien vivement la disette du bois de chauffage se fit sentir à Paris et à- quel point l'approvisionnement'dc la Ville fut une source de préoccupations et de soucis pour le Prévôt des Marchands et les Eché-